Réforme de l’ONU : l’Afrique réaffirme sa revendication d’un siège permanent au Conseil de sécurité

image 3

« L’AFRIQUE DOIT ÊTRE AU CONSEIL DE SÉCURITÉ« , A RÉCLAMÉ LE VICE-PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE À L’ONU

Le monde entier se réunit ces jours-ci dans la ville de New York, aux États-Unis, où se tient la 80e Assemblée de l’Organisation des Nations Unies (ONU), qui se déroule à un moment où la diplomatie universelle fait face à des défis complexes et majeurs. La Guinée équatoriale participe avec une haute délégation dirigée par le Vice-Président de la République, S.E. Nguema Obiang Mangue, représentant le Chef de l’État.

Dans ce cadre, et avant le Débat Général qui commencera le mardi 23, la septième réunion du Comité des Dix s’est tenue le dimanche 21 ; un groupe dont la Guinée équatoriale est un membre clé depuis le début et dont l’objectif est d’obtenir une revendication historique africaine : l’intégration définitive du continent au Conseil de sécurité de l’ONU. Une lutte juste et majeure que le Chef de l’État équato-guinéen, S.E. Obiang Nguema Mbasogo, mène depuis plus de deux décennies.

Lors de cette rencontre, pilotée par le Chef de l’État angolais et Président en exercice de l’Union africaine, João Lourenço, Nguema Obiang Mangue a revendiqué les exigences de la Déclaration de Syrte et du Consensus d’Ezulwini, qui articulent la position commune africaine sur la réforme du Conseil de sécurité. Ces deux accords établissent la demande de l’Afrique pour une représentation permanente et équitable au Conseil, corrigeant ce qu’ils appellent une « injustice historique », puisque l’Afrique est le seul continent sans membres permanents, bien que plus de 70 % de l’agenda du Conseil concerne des affaires africaines.

Dans son allocution expressive et ferme, le Vice-Président a rappelé aux représentants des pays africains qu’ils doivent exprimer de vive voix l’injustice que subissent leurs pays respectifs lors de leur participation à cette 80e Assemblée de l’ONU, et a déclaré : « Un Conseil de sécurité qui continue d’exclure le continent africain ne peut pas parler avec une autorité morale dans le monde d’aujourd’hui. » Il a donc clairement indiqué que l’avenir des Nations Unies dépendra de sa capacité à décliner et à répondre aux réalités actuelles.

Avec cette réunion, l’Afrique espère obtenir un document symbolique, qui réaffirme sa demande historique et nécessaire, profitant du poids symbolique du 80e anniversaire de la création de l’ONU, ainsi qu’une feuille de route pour entamer les négociations en vue de son admission au Conseil de sécurité.

Informations et photos : Cabinet de Presse et Image de la Vice-Présidence de la République.
Département de Presse du PDGE

Articles similaires

Retour en haut